.
Dans la rue, j’accompagne un homme et une femme
d’un certain âge. Dignitaires, c’est même un
couple présidentiel en exil. Et soudain,
se détachant de nous l’homme court à perdre âme :
c’est par mesure de sécurité qu’il se
précipite chez lui quelques mètres avant
d’arriver ; sa femme, comme si de rien ne
se passait. Puis d’en haut j’entends distinctement
crier mon nom : une tante me fait coucou
en espagnol et m’invite de son balcon
à monter avec sa mère dans l’immeuble où
même s’était engouffré l’homme. J’y vais donc.
.
Dans la rue, j’accompagne un homme et une femme
d’un certain âge. Dignitaires, c’est même un
couple présidentiel en exil. Et soudain,
se détachant de nous l’homme court à perdre âme :
c’est par mesure de sécurité qu’il se
précipite chez lui quelques mètres avant
d’arriver ; sa femme, comme si de rien ne
se passait. Puis d’en haut j’entends distinctement
crier mon nom : une tante me fait coucou
en espagnol et m’invite de son balcon
à monter avec sa mère dans l’immeuble où
même s’était engouffré l’homme. J’y vais donc.
.