Angélique de Gérard de Nerval se termine ainsi :
« Et puis... » (C’est ainsi que Diderot commençait un conte, me dira-t-on.)
-- Allez toujours !
-- Vous avez imité Diderot lui-même.
-- Qui avait imité Sterne...
-- Lequel avait imité Swift.
-- Qui avait imité Rabelais.
-- Lequel avait imité Merlin Coccaïe.
-- Qui avait imité Petrone...
-- Lequel avait imité Lucien. Et Lucien en avait imité bien d’autres... Quand ce ne serait que l’auteur de l’Odyssée, qui fait promener son héros pendant dix ans autour de la Méditerranée, pour l’amener enfin à cette fabuleuse Ithaque, dont la reine, entourée d’une cinquantaine de prétendants, défaisait chaque nuit ce qu’elle avait tissé le jour.
« Et puis... » (C’est ainsi que Diderot commençait un conte, me dira-t-on.)
-- Allez toujours !
-- Vous avez imité Diderot lui-même.
-- Qui avait imité Sterne...
-- Lequel avait imité Swift.
-- Qui avait imité Rabelais.
-- Lequel avait imité Merlin Coccaïe.
-- Qui avait imité Petrone...
-- Lequel avait imité Lucien. Et Lucien en avait imité bien d’autres... Quand ce ne serait que l’auteur de l’Odyssée, qui fait promener son héros pendant dix ans autour de la Méditerranée, pour l’amener enfin à cette fabuleuse Ithaque, dont la reine, entourée d’une cinquantaine de prétendants, défaisait chaque nuit ce qu’elle avait tissé le jour.