"Ma saison mentale"... disait Apollinaire dans un poème.
3 participants
Novembre.
Irpli- seriata
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Date d'inscription : 16/12/2004
- Message n°1
Re: Novembre.
Théagène- seriinii
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Date d'inscription : 16/09/2005
- Message n°2
Re: Novembre.
Je me souviens m'être posé la question:
Dois-je attendre qu'il fasse plus froid pour poster ce poème?
...
L' empressement de vous l'offrir l'a emporté!
Garcia Lorca expliquait trés bien que l'amitié doit tenir une grande part dans notre poésie, le partage des belles choses, l'émulation et le besoin de se sentir épaulé, aimé...
Dois-je attendre qu'il fasse plus froid pour poster ce poème?
...
L' empressement de vous l'offrir l'a emporté!
Garcia Lorca expliquait trés bien que l'amitié doit tenir une grande part dans notre poésie, le partage des belles choses, l'émulation et le besoin de se sentir épaulé, aimé...
llongavidda- seriinii
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- Message n°3
Re: Novembre.
Ce novembre-ci, en tous cas, fait tout pour te réconcilier avec lui.
Irpli- seriata
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Date d'inscription : 16/12/2004
- Message n°4
Re: Novembre.
Je ne sais pas si la répétititon est le début de la série mais ces deux vers qui reviennent mot à mot produisent un effet on ne peut plus réussi. Le saisonnier appelle-t-il quelque chose de particulièrement intime en nous ? Je tends de plus en plus à le croire.
Théagène- seriinii
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série topographique : bridée
Date d'inscription : 16/09/2005
- Message n°5
Novembre.
J’aimais déjà si peu novembre,
Le silence de ses ciels gris,
Le gel qui fige chaque membre
Et les platanes rabougris.
Que voici reparaît décembre
Dans le filet des jours maigris
(J’aimais déjà si peu novembre,
Le silence de ses ciels gris).
ET c’est mon esprit qui se cambre
Mû par ces horizons aigris
Dans mes poèmes, mes gri-gris,
Lorsque je referme ma chambre
(J’aimais déjà si peu novembre,
Le silence de ses ciels gris).
Le silence de ses ciels gris,
Le gel qui fige chaque membre
Et les platanes rabougris.
Que voici reparaît décembre
Dans le filet des jours maigris
(J’aimais déjà si peu novembre,
Le silence de ses ciels gris).
ET c’est mon esprit qui se cambre
Mû par ces horizons aigris
Dans mes poèmes, mes gri-gris,
Lorsque je referme ma chambre
(J’aimais déjà si peu novembre,
Le silence de ses ciels gris).
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