Que tu sois princesse, comtesse, ou simple femme,
Dans l’éther froid comme dans les flammes.
Je t’imagine entièrement suspendue à mon âme.
Que tu aies souvent raison ou tort,
Je t’imagine telle la véloce rafale, soufflant le bâbord
D’un navire, ou tout comme la foudre heurtant son tribord.
Je t’imagine- Oh ! Tendre nuit au monorime prosaïque-
Telle une muse méditant les emblèmes des mosaïques.
Je t’imagine parfois aussi comme une adorable donzelle
Un peu candide…oiselle certes ! Mais ! Quelle demoiselle ?
Je continue toujours à t’imaginer comme une obsession,
Lame meurtrière, née là où nul amour et nulle chanson,
Venue pour moi, puis bue comme toi mon imagination.
Carafe d’opium prohibé, tu joncheras ma peine tel le sable !
Fantasme ailé, puis chamarré, hissant les bannières du diable
Vanité poétique aussi, ou encore l’unique morale d’une fable.
Cauchemar rêvé, tu l’es, et tu demeuras ainsi belle orchidée,
Fiole de ma frénésie, anodine et insipide épopée.
Et quand je t’imagine baisant ma nuque de poupée
À ce moment précis, plus d’issus pour moi ni d’échappée !
À cet instant là, je me retrouve dépourvu de mon épée.
Je t’imagine enfin tel l’iris venu du printemps
Ou telle l’épouse qui m’aima cent ans,
Et qui vécut heureuse auprès de moi longtemps.
Dans l’éther froid comme dans les flammes.
Je t’imagine entièrement suspendue à mon âme.
Que tu aies souvent raison ou tort,
Je t’imagine telle la véloce rafale, soufflant le bâbord
D’un navire, ou tout comme la foudre heurtant son tribord.
Je t’imagine- Oh ! Tendre nuit au monorime prosaïque-
Telle une muse méditant les emblèmes des mosaïques.
Je t’imagine parfois aussi comme une adorable donzelle
Un peu candide…oiselle certes ! Mais ! Quelle demoiselle ?
Je continue toujours à t’imaginer comme une obsession,
Lame meurtrière, née là où nul amour et nulle chanson,
Venue pour moi, puis bue comme toi mon imagination.
Carafe d’opium prohibé, tu joncheras ma peine tel le sable !
Fantasme ailé, puis chamarré, hissant les bannières du diable
Vanité poétique aussi, ou encore l’unique morale d’une fable.
Cauchemar rêvé, tu l’es, et tu demeuras ainsi belle orchidée,
Fiole de ma frénésie, anodine et insipide épopée.
Et quand je t’imagine baisant ma nuque de poupée
À ce moment précis, plus d’issus pour moi ni d’échappée !
À cet instant là, je me retrouve dépourvu de mon épée.
Je t’imagine enfin tel l’iris venu du printemps
Ou telle l’épouse qui m’aima cent ans,
Et qui vécut heureuse auprès de moi longtemps.