Archives du sériographe

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Archives du sériographe

Notes pour une archéologie du signifiant fr série

Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

3 participants

    Simple

    Irpli
    Irpli
    seriata


    Nombre de messages : 2481
    série topographique : Series-City
    Date d'inscription : 16/12/2004

    Simple Empty Re: Simple

    Message  Irpli Dim 5 Nov 2006 - 17:33

    Le commentaire et le poème sont exquis. Une exposition orale, sonorisée, employant les magies de la bande magnétique, est requise. Le commentaire sera diffusé en marge, dans les marges.
    (°'.~)²
    (°'.~)²
    serion


    Nombre de messages : 42
    Date d'inscription : 16/02/2006

    Simple Empty Re: Simple

    Message  (°'.~)² Dim 5 Nov 2006 - 10:46

    "plus jamais
    les venelles du bar à chez moi"

    "Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévoré par le feu. Le palindrome mythique ou s’entrechoque l’utopie tombé en désuétude, le désenchantement, la promesse de liberté, le perpétuel des révolution inachevé – voilà les sentiments qu’habite ce poème.
    "

    habité de l'être
    habitant de la lettre
    avatar
    kim-sakkat
    seriinii


    Nombre de messages : 68
    Date d'inscription : 07/09/2005

    Simple Empty Re: Simple

    Message  kim-sakkat Mar 31 Oct 2006 - 13:26

    Cher kim,

    J’ai lu avec une délectation sans pareil ce petit poème, simple, frêle-volcanique, plein de silence et de fureur, qui est pour moi un taxi bénévole dans le marasme révolutionnaire des métropoles. La totalité, c’est ici et maintenant.

    In girum imus nocte et consumimur igni, semble être ce boomerang de ton cœur, centralisation et vaporisation du moi intime. Pour avoir une idée, il faut être deux, voilà pourquoi tu avoue sincèrement en manquer. A deux, ou plusieurs, le moi intime se bride, inconsciemment.

    J'analyse a peine à travers le lourd liquide alcoolisé qui réside dans mon iris, et

    plus jamais
    les venelles du bar à chez moi


    est d’un romantisme à toute épreuve. Semblable, à mes yeux, au

    mais que salubre est le vent

    de qui tu sais. Il reste que l’embrumement des consciences par une foule d’opium du pouvoir, dissimulent assez l’évidence, et la sensibilité, totalement détraquée, à, avec toi, l’unique courage d’être la plus primitif. Cette strophe

    plus jamais
    les venelles du bar à chez moi


    merveille, cristallise les légendaires beuveries, d'un monde extèrieure avalé, cri de l’insatisfaction prématurée, terminé dans la nuit des venelles, au retour au bercail, titubant sur les parois droitière et alternativement gauchère, de ces même venelles.

    Le « mais », m’émeut également. Tu semble choisir de ne plus t’affirmer seul dans ce tourbillon qu’est l’existence révolté (de loin légitime) pour choisir l’engagement dans une lutte révolutionnaire commune avec le très mélodieux, contrastant avec le sens,

    je veux bien faire la guerre
    si tu me promet la paix


    Un désespoir plus haut n’est plus possible. Allah nique nike, aurait dit voyer.

    la guerre
    dans les venelles
    la guerre


    est d’une beauté sans nom, sur tout les points. Je ne voudrais pas tacher cette strophe comme je l’ais fait avec les précédentes.

    Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévoré par le feu. Le palindrome mythique ou s’entrechoque l’utopie tombé en désuétude, le désenchantement, la promesse de liberté, le perpétuel des révolution inachevé – voilà les sentiments qu’habite ce poème.

    Voilà le premier impression, et j'en oubli.

    Je te salut,
    Piètre résigné.

    Benjamin Castaldi.



    Et ça, c'est le degré combien de la critique ?

    Pascal.



    Mais voyons ! Enfin ! C'est le degré zéro !

    Benjamin Castaldi.


    Dernière édition par le Mar 14 Nov 2006 - 4:24, édité 1 fois
    avatar
    kim-sakkat
    seriinii


    Nombre de messages : 68
    Date d'inscription : 07/09/2005

    Simple Empty Simple

    Message  kim-sakkat Dim 29 Oct 2006 - 10:31

    plus jamais
    les venelles du bar à chez moi

    mais

    je veux bien faire la guerre
    si tu me promet la paix

    la guerre
    dans les venelles
    la guerre

    comme en espagne en 36 / comme à panam en 40 / comme somalie en 91 comme en deux mille 6

    comme partout

    la guerre
    mais seulement la civile

    la guerre
    dans les venelles
    la guerre

    plus jamais
    les venelles du bar à chez moi

    mais

    [à reprendre depuis le debut - à relire de bas à haut] [etc.]

    Contenu sponsorisé


    Simple Empty Re: Simple

    Message  Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Ven 29 Mar 2024 - 4:42