Le commentaire et le poème sont exquis. Une exposition orale, sonorisée, employant les magies de la bande magnétique, est requise. Le commentaire sera diffusé en marge, dans les marges.
3 participants
Simple
Irpli- seriata
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série topographique : Series-City
Date d'inscription : 16/12/2004
- Message n°1
Re: Simple
(°'.~)²- serion
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Date d'inscription : 16/02/2006
- Message n°2
Re: Simple
"plus jamais
les venelles du bar à chez moi"
"Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévoré par le feu. Le palindrome mythique ou s’entrechoque l’utopie tombé en désuétude, le désenchantement, la promesse de liberté, le perpétuel des révolution inachevé – voilà les sentiments qu’habite ce poème.
"
habité de l'être
habitant de la lettre
les venelles du bar à chez moi"
"Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévoré par le feu. Le palindrome mythique ou s’entrechoque l’utopie tombé en désuétude, le désenchantement, la promesse de liberté, le perpétuel des révolution inachevé – voilà les sentiments qu’habite ce poème.
"
habité de l'être
habitant de la lettre
kim-sakkat- seriinii
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 07/09/2005
- Message n°3
Re: Simple
Cher kim,
J’ai lu avec une délectation sans pareil ce petit poème, simple, frêle-volcanique, plein de silence et de fureur, qui est pour moi un taxi bénévole dans le marasme révolutionnaire des métropoles. La totalité, c’est ici et maintenant.
In girum imus nocte et consumimur igni, semble être ce boomerang de ton cœur, centralisation et vaporisation du moi intime. Pour avoir une idée, il faut être deux, voilà pourquoi tu avoue sincèrement en manquer. A deux, ou plusieurs, le moi intime se bride, inconsciemment.
J'analyse a peine à travers le lourd liquide alcoolisé qui réside dans mon iris, et
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
est d’un romantisme à toute épreuve. Semblable, à mes yeux, au
mais que salubre est le vent
de qui tu sais. Il reste que l’embrumement des consciences par une foule d’opium du pouvoir, dissimulent assez l’évidence, et la sensibilité, totalement détraquée, à, avec toi, l’unique courage d’être la plus primitif. Cette strophe
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
merveille, cristallise les légendaires beuveries, d'un monde extèrieure avalé, cri de l’insatisfaction prématurée, terminé dans la nuit des venelles, au retour au bercail, titubant sur les parois droitière et alternativement gauchère, de ces même venelles.
Le « mais », m’émeut également. Tu semble choisir de ne plus t’affirmer seul dans ce tourbillon qu’est l’existence révolté (de loin légitime) pour choisir l’engagement dans une lutte révolutionnaire commune avec le très mélodieux, contrastant avec le sens,
je veux bien faire la guerre
si tu me promet la paix
Un désespoir plus haut n’est plus possible. Allah nique nike, aurait dit voyer.
la guerre
dans les venelles
la guerre
est d’une beauté sans nom, sur tout les points. Je ne voudrais pas tacher cette strophe comme je l’ais fait avec les précédentes.
Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévoré par le feu. Le palindrome mythique ou s’entrechoque l’utopie tombé en désuétude, le désenchantement, la promesse de liberté, le perpétuel des révolution inachevé – voilà les sentiments qu’habite ce poème.
Voilà le premier impression, et j'en oubli.
Je te salut,
Piètre résigné.
Benjamin Castaldi.
Et ça, c'est le degré combien de la critique ?
Pascal.
Mais voyons ! Enfin ! C'est le degré zéro !
Benjamin Castaldi.
J’ai lu avec une délectation sans pareil ce petit poème, simple, frêle-volcanique, plein de silence et de fureur, qui est pour moi un taxi bénévole dans le marasme révolutionnaire des métropoles. La totalité, c’est ici et maintenant.
In girum imus nocte et consumimur igni, semble être ce boomerang de ton cœur, centralisation et vaporisation du moi intime. Pour avoir une idée, il faut être deux, voilà pourquoi tu avoue sincèrement en manquer. A deux, ou plusieurs, le moi intime se bride, inconsciemment.
J'analyse a peine à travers le lourd liquide alcoolisé qui réside dans mon iris, et
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
est d’un romantisme à toute épreuve. Semblable, à mes yeux, au
mais que salubre est le vent
de qui tu sais. Il reste que l’embrumement des consciences par une foule d’opium du pouvoir, dissimulent assez l’évidence, et la sensibilité, totalement détraquée, à, avec toi, l’unique courage d’être la plus primitif. Cette strophe
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
merveille, cristallise les légendaires beuveries, d'un monde extèrieure avalé, cri de l’insatisfaction prématurée, terminé dans la nuit des venelles, au retour au bercail, titubant sur les parois droitière et alternativement gauchère, de ces même venelles.
Le « mais », m’émeut également. Tu semble choisir de ne plus t’affirmer seul dans ce tourbillon qu’est l’existence révolté (de loin légitime) pour choisir l’engagement dans une lutte révolutionnaire commune avec le très mélodieux, contrastant avec le sens,
je veux bien faire la guerre
si tu me promet la paix
Un désespoir plus haut n’est plus possible. Allah nique nike, aurait dit voyer.
la guerre
dans les venelles
la guerre
est d’une beauté sans nom, sur tout les points. Je ne voudrais pas tacher cette strophe comme je l’ais fait avec les précédentes.
Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévoré par le feu. Le palindrome mythique ou s’entrechoque l’utopie tombé en désuétude, le désenchantement, la promesse de liberté, le perpétuel des révolution inachevé – voilà les sentiments qu’habite ce poème.
Voilà le premier impression, et j'en oubli.
Je te salut,
Piètre résigné.
Benjamin Castaldi.
Et ça, c'est le degré combien de la critique ?
Pascal.
Mais voyons ! Enfin ! C'est le degré zéro !
Benjamin Castaldi.
Dernière édition par le Mar 14 Nov 2006 - 4:24, édité 1 fois
kim-sakkat- seriinii
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 07/09/2005
- Message n°4
Simple
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
mais
je veux bien faire la guerre
si tu me promet la paix
la guerre
dans les venelles
la guerre
comme en espagne en 36 / comme à panam en 40 / comme somalie en 91 comme en deux mille 6
comme partout
la guerre
mais seulement la civile
la guerre
dans les venelles
la guerre
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
mais
[à reprendre depuis le debut - à relire de bas à haut] [etc.]
les venelles du bar à chez moi
mais
je veux bien faire la guerre
si tu me promet la paix
la guerre
dans les venelles
la guerre
comme en espagne en 36 / comme à panam en 40 / comme somalie en 91 comme en deux mille 6
comme partout
la guerre
mais seulement la civile
la guerre
dans les venelles
la guerre
plus jamais
les venelles du bar à chez moi
mais
[à reprendre depuis le debut - à relire de bas à haut] [etc.]
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