AMOUR - 20/30

Si j’ai lié ma vie à la tienne à jamais,
C’est que je veux t’aimer plus fort qu’il est possible
Et rendre cet amour aussi beau qu’invincible
Puisque nous ne formons qu’une chair désormais.

Ce sentiment puissant, qu’ailleurs tu réclamais,
Te semblait défendu, trop loin, inaccessible…
Cette fatalité bridait ton cœur sensible
Et chargeait l’horizon de tours indécis, mais…

« Chaque jour, je chéris la douceur que tu donnes,
Mais je crains constamment que tu ne m’abandonnes…
Serre-moi dans tes bras, je t’en prie, aime-moi ! »

« Mon bel enchantement, c’est de te voir sourire,
Une flamme à mon cœur qui conforte ma foi,
Car nous avons, tous deux, un futur à construire… »



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Je suis génée par ce que me fait resentir le dernier vers de la première strophe.
'Une seule chair' c'est presque comme s'aimer soi, aimer son dessein y inclure l'autre comme part de soi
mais
l'autre?
J'imagine qu'idéalement le couple c'est deux complémarités - pas moitiés -qui se fondent comme deux cercles, deux anneaux
c'est le rêve du jointement - un monde nouveau
Tu le dis bien ici d'ailleurs :

Mon bel enchantement

en-chantement comme être pris dans l'autre

[quote="Juliet"]

en-chantement comme être pris dans l'autre

...et ne faire qu'une seule "chair".

Quel mal y a-t-il à s'aimer soi-même, lorsque l'on s'est donné à l'autre?
A moins d'avoir un esprit d'auto-destruction, on veut le meilleur pour soi-même, donc pour l'être "cher".
N'y a-t-il pas une belle résonnance entre les deux mots ressemblants et les deux idées que chacun véhiculent?

Aucun cher ER
comme l'air

juste aimer les sommes.
'nous' en sorte.

ah! les résonnances!

"nous", bien sûr!
Comment envisager le futur autrement que par "nous", quand on s'aime?