Elle s'appelait Parallélie. Elle vivait aux antipodes.
Les antipodes décrivaiient une géographie fantasque. L'aire de toutes les mobilités – et de tous les mobiles.
Elle progressait plaque par plaque. Parallélie décrivait le trajet d'un point à un autre de la surface terrestre – d'un geste de la main.
J'ai invité Parallélie aux antipodes. Nous ne devions jamais nous rencontrer.
Nombreux furent nos échanges cependant. Et riches, denses, troubles comme ceux de deux corps susceptibles de tout.
Or je vivais aux antipodes de ses antipodes. Nous ne devions jamais nous rencontrer.
J'ai retrouvé la trace de Parallélie dans de vieux cahiers gris. Elle tremblait. Elle ou les traces.