J'ai le hasard comme un coeur dans la main.
Il bruisse quand je plisse les doigts
(et je les plisse plus que de raison).
Il faut un ciel pour miroiter la paume,
dit-on : mais moi, je l'ouvre au sol.
C'est par superstition, comprenez ?
On dit que le sol seul miroite le coeur.
Et puis je reste poings fermés, aussi.
La croyance est fugace, toujours
et la compréhension partielle, avec
de mauvaises chutes et des noyades.
C'est pour les éviter, aveuglément,
qu'on respecte chacune des lois
fantasques de notre superstition.
Il bruisse quand je plisse les doigts
(et je les plisse plus que de raison).
Il faut un ciel pour miroiter la paume,
dit-on : mais moi, je l'ouvre au sol.
C'est par superstition, comprenez ?
On dit que le sol seul miroite le coeur.
Et puis je reste poings fermés, aussi.
La croyance est fugace, toujours
et la compréhension partielle, avec
de mauvaises chutes et des noyades.
C'est pour les éviter, aveuglément,
qu'on respecte chacune des lois
fantasques de notre superstition.