S86 Sam 5 Aoû 2006 - 8:38
Des vertiges d'une civilisation en ruine passeuse d'un temps revolu de voiles blancs,où des chars conduisaient la victoire eparpillée de couleurs,de milles confettis de fleurs d'ici jusqu'au cieux.
Aux lacs emplis d'ondines nues arborant un visage sans beauté passagere qui cherche le reflet d'une lune bleme et replonge dans les eaux boueuses trouver la vraie lumiere.
Des fantasmes aux avenirs sans taches goudronnées,là où des fusées sans moteur decollent où les lierres montent evaporer leurs seves dans les astres etouffés de feuilles.
A tout mon amour pour celle qui parle a l'homme endormi, de luxes sans fer,de combats simples,et de son culte sublime pour cette idole egoïste au dessein mouvant.
Des geants aux sourires arrachés a un visage hideux tant de fois haî,meritant le fouet comme merite un affamé de mourir autant de soif
Aux premices des premiers cheveux gris qui s'envolent dans un air lourd de langes chargé d'un plein lendemain de vieux visages crevassant une sagesse sans mots.
D'une plume baignée dans la noire torture du poete,qui d'un voyage celeste partira de sa chaise jusqu'à l'indifference d'une muse terne, desechant la salive liberatrice au bas d'une page jamais tournée.
Aux verres amoureux d'ames engourdies,suintant l'urine dans les toilettes d'un bar glauque, en prelude au malheur dégorgé dans l'haleine pesante.benissant le trottoir de reves desherités.
De brouiller la noirceur d'un mourant par les traces poisseuses de menottes innocentes,calquant le signe ephemere des nations muettes à la vitre aseptisée,lachant sans bruit leurs ballons vers un monde meilleur...
A tout mes doutes...