Cette vision naïve, juvénile de la mort
pourra sembler obscène, certes
face à la vraie mort
qui ne nous frappe jamais car morts,
nous n'en savons rien.
Elle ne nous frappe qu'à travers ceux que nous aimons
ou non, d'ailleurs.
Cette vision naïve, juvénile, égoïste de la mort,
je la chéris pourtant
comme ma première heure.
C'est mon contrat social
de dégueuler la mort sans fin
comme si c'était une exhibition sexuelle de grande envergure.
Et, croyez-le ou non,
l'exhibition sera aussi bien sexuelle
que de grande envergure.
Merci, Geza Roheim.
Tu me paves le chemin
pour quelques poussières d'années.
pourra sembler obscène, certes
face à la vraie mort
qui ne nous frappe jamais car morts,
nous n'en savons rien.
Elle ne nous frappe qu'à travers ceux que nous aimons
ou non, d'ailleurs.
Cette vision naïve, juvénile, égoïste de la mort,
je la chéris pourtant
comme ma première heure.
C'est mon contrat social
de dégueuler la mort sans fin
comme si c'était une exhibition sexuelle de grande envergure.
Et, croyez-le ou non,
l'exhibition sera aussi bien sexuelle
que de grande envergure.
Merci, Geza Roheim.
Tu me paves le chemin
pour quelques poussières d'années.