Ce sont de magnifiques "rien" que ceux de Taheyyâtt. Ils n'ont rien de gratuit.
3 participants
C'est rien.
Irpli- seriata
- Nombre de messages : 2507
série topographique : Series-City
Date d'inscription : 16/12/2004
- Message n°1
Re: C'est rien.
Théagène- seriinii
- Nombre de messages : 258
série topographique : bridée
Date d'inscription : 16/09/2005
- Message n°2
Re: C'est rien.
Voilà un nouvel emploi du "rien" qui devrait satisfaire le Boss...
Irpli- seriata
- Nombre de messages : 2507
série topographique : Series-City
Date d'inscription : 16/12/2004
- Message n°3
Re: C'est rien.
Etonnant ! Je ne te savais pas l'usage de ce vers long et continu.
Beau : c'est une parole qui épouse chaque inspiration, le souffle se reprend à la fin de chaque vers.
Inépuisable : "et puis et puis" épouse merveilleusement le mouvement de la parole.
Seule la fin me déçoit un peu, à cause du contraste trop marqué lumière et nuit. Et peut-être surtout à cause du ne de "n'avions" qui reste en déshérence. C'est lui qui attire l'attention sur un poème par ailleurs fluide sur le plan du sens comme dans le rythme.
Beau : c'est une parole qui épouse chaque inspiration, le souffle se reprend à la fin de chaque vers.
Inépuisable : "et puis et puis" épouse merveilleusement le mouvement de la parole.
Seule la fin me déçoit un peu, à cause du contraste trop marqué lumière et nuit. Et peut-être surtout à cause du ne de "n'avions" qui reste en déshérence. C'est lui qui attire l'attention sur un poème par ailleurs fluide sur le plan du sens comme dans le rythme.
taheyyâtt- serion
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 22/12/2004
- Message n°4
C'est rien.
Quelques mots sans doute auront soutenu nos vies
Enfin à la clarté nous pourrions dire n'avoir rien
La vie après la vie entre ombre et lumière
Qu'en reste-t-il que je me souvienne pourtant
De mes rêves de toi de nous et puis et puis
Rien nous nous sommes envolés au paradis terrestre
Comme nous l'avions souhaité où rien n'existe
Sauf nous et nous inventions encore le moyen de dire
De vivre alors même que nous n'avions à peine
entrevu la lumière chère lumière de nos nuits
disparue
Enfin à la clarté nous pourrions dire n'avoir rien
La vie après la vie entre ombre et lumière
Qu'en reste-t-il que je me souvienne pourtant
De mes rêves de toi de nous et puis et puis
Rien nous nous sommes envolés au paradis terrestre
Comme nous l'avions souhaité où rien n'existe
Sauf nous et nous inventions encore le moyen de dire
De vivre alors même que nous n'avions à peine
entrevu la lumière chère lumière de nos nuits
disparue
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