J'ai pleuré ma douleur dans le gris de l'automne
Puis dormi presque mort dans l'hiver et le froid
Pour me réveiller neuf, vigoureux tel un roi
A l'aube du printemps quand la vie embryonne
Quel est donc ce désir que mon coeur éperonne
Fait de sainte lumière et d'amour à l'endroit
Où nature s'éveille? Il s'installe et s'accroît
Et mon esprit en fête acclame et vibrionne.
Certes, son dénouement est peut-être imprévu
Et s'il doit faire mal, que je souffre ! Pourvu
Qu'il me fasse l'auteur de cette renaissance !
O Printemps car je sais que ton humanité
Dépose sur nos corps son parfum d'innocence ;
Les fleurs s'ouvrent, j'arrive, océan de beauté !
Puis dormi presque mort dans l'hiver et le froid
Pour me réveiller neuf, vigoureux tel un roi
A l'aube du printemps quand la vie embryonne
Quel est donc ce désir que mon coeur éperonne
Fait de sainte lumière et d'amour à l'endroit
Où nature s'éveille? Il s'installe et s'accroît
Et mon esprit en fête acclame et vibrionne.
Certes, son dénouement est peut-être imprévu
Et s'il doit faire mal, que je souffre ! Pourvu
Qu'il me fasse l'auteur de cette renaissance !
O Printemps car je sais que ton humanité
Dépose sur nos corps son parfum d'innocence ;
Les fleurs s'ouvrent, j'arrive, océan de beauté !
Dernière édition par Théagène le Jeu 16 Oct 2008 - 12:31, édité 1 fois