Corps du Christ (Passion)

La maille rompue sourde l’oubli
Il y a que la chair se fend en dévoisement
.......................................chair
........sourde
........................maille
.....................................................DEVOISEMENT
..............................................Silence
.................rompue
L’oubli

Pourtant
La quinte du loup règle le milieu
Et si l’aria s’apaise
A la fin
Rien ne fut jamais entamé

Pardon

Or donc, tu te caches on the ray-grass
Il fallait, si peu, si peu, barbon chéri
Tu dis, on a tant foulé le nargue
Que redondent des cœurs chroniques

Or donc, phantasmes frères pépiés
Sourdines si fors êtres silencieuses
Je siffle, nos âmes triquent
Tant que le prochain se dépèce

Or donc, Nous épiions nos racines
Doubles tiers vomis à la bière
Nous disions, tournons-nous vers l’avant
Nous ne pouvions y redire

Or donc, il /nous/en fallut du temps
Des croque-morts en pardessus
Nous sifflions, notre œil stérile penché
Au poids des barques crochets.

(2006)

Même tes violences paraissent ouatées, floues. Je ne sais pas si c'est dû à ta féminité ou à un caractère introverti.
La technique du premier poème semble empruntée (influencée) au "sério-scal".

Oui peut-être, en 2006 je découvrais les forums et j'étais très impressionnée -
Gagne t-on en hauteur à s'effacer?
- J'ai tendance à toujours vouloir aller jusque l'épuisement (des choix) puis silence (cette violence).
Merci d'être par là.