Sonnet bègue du téléphone inutile
Tout à l’heure, dans ma chambre, où je n’étais pas,
le téléphone a retenti d-
ans l’absence de ma personne destina-
taire, trouant, prouvant le vide.
Foudroyant et seul signe de vie matéri-
el qui, s’il avait eu une âme,
se serait morfondu d’en rien n’ébranler sa m-
ultiple et sourde confrérie :
l’objectale vacuité de la chambre vide
(surtout de complément du nom,
qui ne répondait pas à celui) de David.
Quoi de plus insignifiant, non ?
que ce coup de sonnet frivole ?
Personne ou presque ne sut que c’était Nicole.
Tout à l’heure, dans ma chambre, où je n’étais pas,
le téléphone a retenti d-
ans l’absence de ma personne destina-
taire, trouant, prouvant le vide.
Foudroyant et seul signe de vie matéri-
el qui, s’il avait eu une âme,
se serait morfondu d’en rien n’ébranler sa m-
ultiple et sourde confrérie :
l’objectale vacuité de la chambre vide
(surtout de complément du nom,
qui ne répondait pas à celui) de David.
Quoi de plus insignifiant, non ?
que ce coup de sonnet frivole ?
Personne ou presque ne sut que c’était Nicole.