Archives du sériographe

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Archives du sériographe

Notes pour une archéologie du signifiant fr série

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    ça c'est pour l'amour.

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    ça c'est pour l'amour. Empty Re: ça c'est pour l'amour.

    Message  Invité Mer 21 Fév 2007 - 13:18

    est ce vous qui êtes sur Doctissimo ?
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    Rio Mavuba
    serion


    Nombre de messages : 26
    Date d'inscription : 20/11/2005

    ça c'est pour l'amour. Empty ça c'est pour l'amour.

    Message  Rio Mavuba Ven 8 Déc 2006 - 21:18

    b]
    38 la poutre
    [/b]

    Ne se complaisent que les morts. Tuer, pour radier l’injustice et se complaire. Radier et mourir. Si la révolte est essentielle à notre raison de vivre. C’est que les raisons pour lesquels elle se manifeste n’ont d’égal que la nécessité de celle ci. Alors continuez à vous entretuez. C’est grâce à vous que j’aime la vie, et l’apprécie. Et je baise. Oui, je baise l’islam, rien à voir avec les cons de la « nouvelle vague », je baise son pouvoir, rien que son pouvoir. Une foi pure et extérieure aux salauds, à l’unique livre. De toute façon, faut pas se prendre la tête, tant qu’y a du respect en règle général, le paradis est à trois quart acquis. Il est offert pleinement lorsque l’homme respecte l’homme dés sa première année adulte. Les enfants en sortent. À croire que j’irai sûr. C’est l’essentiel. Penser à soi par l’intermédiaire de tous, puis penser à tous par l’intermédiaire de soi. Clair chuis humaniste, mais on me fera pas avaler le féminisme sadique. La parité d’accord, mais pas à n’importe quel prix, surtout pas au prix de l’incompétence, surtout pas au prix du « nous sommes civilisés et modernes ». Quelle fantasmagorie, et tu aimes mon discours, que de choisir les premiers noirs venus de la rue qui longe les locaux, sous prétexte que dans l’entreprise y’a 10 blancs pour 2 noirs. Fuck la politique des quotas. J’ai faillit dire l’inverse, quel lapsus ça aurait été ! Faut se suicider maintenant. Faire des études, blancs, noirs ou sulfate de cuir métro-sexuel, on ne prend que les meilleurs, et le reste, c’est pour faire beau. J’m’autocritique stu veux, jpeux te parler de ma bite pendant des heures. J’entrevois plus ou moins ma misère, une chance que de parler d’elle. Ma bite est belle, et longue, et bien grosse. J’ai eu 15 ans, la règle et tout ces genres de trucs. J’en ai seulement honte quand elle est au repos, elle est terrifiante, bien que dans le miroir, j’en ai aussi eu 17, elle paraît très viril. Ça, c’était pour Soral. Psychanalyste refoulé. Soyons cool, whaou, et foufou. Et cesse de chialer, tu souilles mes clarks. Camus n’aurait pas même vécu 30 ans sans guerres. Ce ne sont pas ces ptits pecnos de merde, ni c’est salopards de la farandole bibliques qui m’amèneront à la sagesse. Le souffert et l’enduré.

    Bizarre, c’est une impression. Rien de plus en fait. Pour dire finalement que je n’ai pas vu l’homme, son haricot. Mais sa signification n’est rien. Non. Différence. Étalage du savoir. Mimons les arbres morts, et donnons de l’eau aux paysans du sol.



    39 l’escabeau


    Type pathétiquement normal, j’n’ écris ni pour la reconnaissance ni pour la notoriété, mais bel et bien pour tout buter. Vraiment tout niquer. Sauf les politiques, qui à eux seuls, mériteraient une infinités de bouquins de merde. Responsable de rien, je ne suis ni les blancs, ni la France. Tes attaques sont en sel. Et Napoléon, et Napoléon? Mais cesse mec, c’est con, t’es con. C’est toi qui t’es vendu bouffon, si toutefois tu te considérerais, à tort, stupidement être tes ancêtres. Tout explique l’histoire, elle n’est pas sans raison, bien que des raisons peuvent être parfois absurdes. Et même absurdes, elles restent des raisons, déraisonnables, souvent j‘en conviens. On quitte en deux deux le manichéisme et associe le tout au tout. Le blanc est le noir quand il n’y a pas de lumière. J’ai toujours été dans l’ombre. L’écologie d’accord, mais quand elle condamne des peuples à la famine, stop. Pauvre dualisme de prostate trouée. On ne tue pas des bébés phoques pour rien, surtout lorsqu’on est pauvre. Alors vive les bébés phoques en sang lorsqu’il s’agit de faire vivre une famille entière. Tu n’aimes pas le côté rustique de la chasse? Ils n’ont pas encore d’abattoir comme chez nous, non, ils laissent leurs proies en liberté. Désolé Brigitte. Empêcher l’homme de se détruire? Alors empêchons l’homme de faire des hommes. Tout trouve son vaccin, la science ou le néant. Confiance, j’ai lu de la science-fiction. La science, ou la seule chose. À quand le prochain Nobel Français? Donnez nous une chance d’exister sous vos télé-réalités nuisibles. Politique ou médias, je comprend que la France s’enlise et stagne. Le subversif est mort, car inconnu ou interdit d’antenne. Ou tout simplement avili par la confédération ou la confrérie, ché pas trop comment on appelle ça, des faux frères ecclésiastiques. Entre autre. Un exemple parmi tant. Musulman. De l’obligation à mourir. J’aime l’islam, et Tariq Ramadan. Mais pour Zadig… t’as abusé mon pote. Les mutins portent de nouvelles fourches.

    Les starlettes du cinéma pacotilles se partagent l’affiche pour des saloperies et lui, grand homme je crois, aussi pur que le dallai lama, est seul, comme moi, sirotant sa vinasse de merde en briques, style la villageoise ou quoi.



    40 l’islam


    La monitrice de l’auto école a trop un bon cul. J’aimerai terriblement la prendre sur les sièges arrières de la 206. Oui elle est belle, comme la vie je crois et tant qu’il y aura ces putains d’arbres mêlés à ces multiples couches de matières multicolores étendues du ciel jusqu’au creux de la terre; le monde, enclin au bonheur des paix consumés, ira, au loin, là bas avec ses choses du monde. Et ces choses iront seules avec lui. Car il est des personnages lointains qui appellent l’homme et prennent les choses du monde en sacoche lors de leur grand voyage. Là dessus, il est à compté peu de photos propres. Que de facéties utopiques, et pourtant radiées. Car chaque pas se rapportant cyniquement à la même étoile entraîne joies et peurs dans le même tonneau, et l’homme, semblable, se tue et en évoque aucune rationalité. Pareil et même, semblable; multitudes. It’s absurde it’s just a dog. Le paysan de l’astre apprécie l’homme. Regarde les montagnes et les forêts. Ne sont-elles pas magnifiques? Le monde futur ne sera ni pire, ni meilleur, tant qu'il y aura des montagnes et des forêts aussi belles que celles que tu contemples.

    Que la misérable quête subordonne. Bernard ou l’homme des situations pourpres, frère antinomique de jacques le fataliste, arrivé ici en maître, n’aura plus une quête à franchir, plus un arbre à aimer. La danse s’est goinfrée de peintures expressionnistes, tachetée, elle s’est offert le tout dernier cutter.



    41 les juifs


    Supporter, s’occuper, de biens grands mots… puis non, y’a rien. Juste de l’obligation, à vivre, à se donner l’envie, à s’aimer, à aimer les autres. J’avais écrit des textes sur ces raisons d’être chelou que tout le monde cherche et réclame, comme si ils n’en avaient pas le pouvoir. Je parlais de guerres, de massacres, de problèmes, de voyage, et j’y voyait de l’amour, de l’amour pour les guerres, pour les batailles etc… Tant de philosophes s’étaient battus contre la bêtise. Imaginez sans merde, vers qui et contre quoi se seraient-ils soulevés? Tant d’intellectuels. Non pervertis pas ces années d’exploitations crâniennes par les médias, indépendants encore, mais modérés dans leurs discours de peur de susciter le conflit, intolérable en cette néo-démocratie pernicieuse, où tout est fait pour tomber aphasique. La peur monsieur. Coup de poignard, coup d‘éclat, instrumentalisé, pathétisé, exacerbé. Quel Sarkozy ! Superbe. La peur comme business. Magique coup. Fini de ses participes odieux. Pour les idées, plurielles idées. Je crois, ce fut. Pour le lyrisme, étatique sans raison. Le cœur sur la raison, politique aux cœurs tendres, mais cruelles car trop tendres. Une politique en calbute, le froc sur les chevilles. Des raisons, et des raisons de se battre, de mourir je crois. Pour la liberté, le bonheur et la joie, entre peuple race, nique… La télévision ne fait qu’habiller le réel. Tantôt elle le tait, ou l’exacerbe, tantôt elle l’adoucit. Mais le réel est toujours là. Déguisé. Masqué. Semblable à l’homme, vêtements, langage. La télé ne joue qu’avec les tonalités, peut-être est-elle encore plus pure. Lorsqu’elle échappe à tout discours.

    Les juifs sont de la merde. Hitler aurait mieux fait de tous les fumer. Vous savez quelles sont les deux différences entre les juifs et les pizzas?
    La première, le temps de cuisson.
    La deuxième, eh !
    T’as déjà vu une pizza frapper à la porte du four?
    Rien n'a voir avec Nabe, je ne sais même plus quand est-ce que je parle.



    42 je


    Je sens déjà revenir le miroir. Peur de saisir un instant cette image à laquelle je ne crois plus. J’ai le cœur dépeuplé, si vide et si petit qu’aucune pleur n’a pouvoir d’effacer ses élucubrations enfantines ( pour peu que j’aime à en user de ma raison ) qu’aucun sens n’a pouvoir de redonner ce soupçon d’esprit fort et véritable. Peur de la démence, du terrible morceau à avaler d’un coup sec. Peur de l’infinie tristesse. Peur qu’elle ronge en moi même ce qu’il y a de plus minuscule. Et c’est dans les fleurs, lorsque le vent est là avec le soleil et que l’oubli vient, aussi petit que la boule qui tiraille, que les rêves envoûtent ce qu’il reste du silence partagé. Le silence partagé, semblable à l’accalmie que finalement peu décèle, se dégage quand les nuages établissent de nouveaux codes. Et la peur parfois s’estompe, comme je l’ai dit, le soleil en étant le prétexte. Mais ce parfois est ce parfois pas aussi, cette nouvelle peur, ces rues devenues ces villages, et ces villages devenues ces pierres. D’ailleurs, qu’en aura t-on vu de ces pierres, de ces passages rayonnants où la lumière, que tous appréciasse même dans les mirages, se blottissait de peur d’être incomprise? Ce que j’aime dans la vie, c’est le m de la mort. La peur me transperce. J’ai le froid de flèches. L’audace de manger une salade sans huile; derrière ce qui est fait, où tout est fait, où tous réclame.

    Je suis le seul à pouvoir affirmer ce que je crois être. De la spéculation infâme, à la contre vérité de ceux pour qui mentir est un bizness. De loin je vous dépasse. Mourez maintenant.



    43 les races


    De rien monsieur, j’ai seulement entendu l’huître se suspendre. Il y a toute sorte de choses ici, en angleterre. De la simple trompette à l’usine Peugeot, ou bien j’me trompe, ou bien. Une infinités d’étoiles belles, devant moi, ce soir, c’est chic, je ne taffe pas, et en profite pour écrire. Mes dernières. Sur feuilles, inspiration. Ou volonté néfaste d’être inspiré par nécessité. J’en ai pas même ce grand désir, celui qui avant déterminait mon esprit à penser. Le travail empêche l’homme de penser. En effet, je ne pense qu’à mon travail. La cuisine, putain, mais dégelasse. Et je vois l’autre connard me répétant que ce travail est une opportunité folle pour moi, à 5.50 £ de l’heure. À croire qu’il espère me voir toute sa vie dans ses cuisines de merde. Non, la cuisine est loin d’être une fin. Cke je veux, c’est devenir prof de philo. Avec l’agrégation en poche, de quoi vivre agréablement de ce que j’aime profondément faire. J’ai pas droit au bière, sous prétexte que le bar ne fournit pas en alcool les employés de l’hôtel, de peur qu’ils sombrent dans les limbes abyssale et erre à jamais suspendu entre deux mondes, comme si l‘on était des enfants insouciant, inconscient des dangers multiples de la société animale, qui plus est sans baptême. Quelle bêtise, mes grands parents boivent depuis l’âge de douze ans chuis sûr. Ils ne sont pourtant pas teubé, quoique… me suis perdu, et trois anglais. Morts. Si seulement ces fils de putes.

    La 43ème douce. Folie. Feuilles rizla, paquet golden virginia.



    44 le sortilège blanc


    L’éducation nationale n’a que trop tendance à briser les destins, à les mordre pour les enfermer ensuite et les faire taire à tout jamais. Personne n’a de crédibilité sans diplômes qui l’atteste. Il est vrai que tous ne raisonne pas de cette sinistre façon, mais beaucoup, la plupart, y voue une sorte de prestige, de vérité pure. Les grands gagnants de cette chienneuse purification, élites modelés comme de la pâte, suceurs à temps plein des conventions les plus sales, ne reflètent que l’image de leurs diplômes de merde. Ils ne sont ni géniaux, ni rien du tout qui mérite quoi que ce soit, mais seulement diplômés. Les diplômes ne confèrent rien, et certainement pas le talent. Pour le vulgaire con, que malgré tout j’admire de toute ma tête; sans diplôme, un écrivain ne peut être crédible, car rien n’atteste de droit sa culture présupposée. Comme si même il fallait une imposante culture pour se permettre d’écrire. Regarde, je n’ai pratiquement rien, et vois où je t’emmène, hypocrite lecteur. Nulle part peut-être, mais rien n’est vrai. Au Neverland du vide d’hiver. Existe t-il au moment même où je pose ces lignes, un seul philosophe marginal, sans baccalauréat, publié? Si oui, tapez deux. Si non, qu’il se montre.

    The answer my friend is blowin’ in the wind. Quelqu’un qui a longtemps écouté Dylan, ne peut pas être entièrement mauvais.



    45 la prostitué postule elle aussi la liberté


    Biographique. Oui. Mémorial. Il en faut. C’est un fait. Ma vie pour l’instant se résume à couper des tomates, des salades, des concombres, des poivrons, des citrons etc… à mettre les trucs surgelés au four, à laver la cuisine etc… à faire le commis, l’assistant pour être plus classe. Tu t’en fous et c’est plutôt normal, essentiel même, mais il est important je crois, peut-être suis-je le seul, de situer au mieux la folie de ces sombres pages. Ceci dit en passant, parfois colorées, j’en conviens. Non, il n’est pas si courant d’entendre un homme qui mérite qu’on l’écoute avec attention, car seul et conscient qui ne le mérite pas. J’utilise Pascal à merveille, et c’est un fait, mémorable. Un fait oui, ou le parachèvement solennel d’une semi conscience amoureuse des choses sur lesquels elle crache, ou même, et il est plutôt probable que cela fonctionne aussi, la déambulation cynique de ces milles visages éclatés. Qui sont-ils? Mes facettes, façades. Plume multiple. Et je vole à présent, aux aguets dans les cieux de la conviction propre. En effet, je suis sur la voie, je suis la voie elle même. Et serait enfin celui que tout « bon » prosateur cherchent en soi, sans jamais parvenir à le trouver. Pas besoin de renommer celui que tout le monde sait d’avance. Nique le système. Sakkat aurait pu. Il en reste quelques uns. Pas le temps de citer. Je ferai la dédicace du faux cul plus tard. Peace.

    Arrêtez de croire que Kant est un philosophe facile.

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